Moïse KISLING

Moïse KISLING

Biographie de Moïse Kisling (1891-1953)

Moïse Kisling est né à Cracovie en Pologne. Il suit les cours de Josef Pankiewicz, son professeur aux Beaux Arts, avant de décider sur ses conseils de venir à Paris en 1910. Il fait partie des artistes qui quittent leur pays avant La Première Guerre Mondiale, pour rejoindre ce qui s’appellera plus tard   « l’Ecole de Paris « , dont il sera l’un des principaux représentants. Très vite il fait connaissance de Juan Gris, de Picasso, puis de Soutine et de Modigliani, avec lequel il se lie d’amitié. Dans son atelier de la Rue Joseph Bara, près du Luxembourg, viennent lui rendre visite de nombreux artistes, peintres et écrivains dont Max Jacob, Jean Cocteau, Raymond Radiguet.

En 1919, la Galerie Druet lui organise une exposition qui lui engendre très rapidement une véritable notoriété. Les oeuvres de Kisling, portraits, nus féminins, natures mortes, paysages, nourries d’abord de l’influence de Cézanne, puis de celles des premières approches du cubisme, évoluent selon les périodes vers un certain classicisme, pour en revenir avec l’entre deux guerres vers la figuration. Ce sont ces multiples influences qui définissent  » l’Ecole de Paris « , imprégnée de toutes les tendances, au service d’une volonté expressive résolument propre à chaque artiste. Jamais il ne se laisse totalement enfermer dans une catégorie, en voulant rester fidèle à l’émotion. Sa palette reste colorée et diversifiée, son dessin figuratif, sa technique par certains aspects classiques, dans son souhait de vouloir transmettre l’émotion du bonheur de vivre, de la sensualité.

De nombreuses expositions sont organisées à l’étranger et il participe à de nombreux salons jusqu’en 1940, date à laquelle il est contraint, de fuir pour les Etats-Unis en raison de ses origines juives, et de ses activités antinazies.

Après la guerre, en 1946, il revient à Sanary sur Mer, mais en travaillant surtout à Paris dans son atelier de la Rue du Val de Grâce. C’est après 1949, qu’il s’installe définitivement à Sanary pour y peindre sa joie de vivre, avec des portraits des paysages, des natures mortes, des fleurs, avant d’y mourir en 1953, après une dernière exposition de son vivant au Musée de Cagnes sur mer.