L.M. VERDILHAN
Biographie Louis-Mathieu Verdilhan (Saint Gilles du Gard 1875 – La Pomme 1928)
La famille Verdhillan quitte le Gard en 1877 pour s’installer à Marseille, aux Chartreux.
En 1890, il est apprenti chez un peintre en bâtiment. Il commence à dessiner et à peindre. En 1895, il installe son atelier au 12 rue Fort Notre Dame à Marseille. A partir de 1898, il fait de fréquents séjours à Paris et travaille pour le décorateur Karbowski.
En 1900, il perd l’œil gauche au moment où commence sa première exposition chez Braun. Il y trouvera son premier client suivi, le pharmacien Edmond-André Lieutier. A partir de 1900, il expose régulièrement au Salon des Indépendants et aura toujours un atelier à Paris.
De 1900 à 1902, il peint autour de Versailles et admire Van Gogh, Monticelli, Manet, Carrière, Vélasquez, Cézanne, Le Greco.
Le 25 mars 1905, il expose à Marseille au Petit Palais du Prado. Il y rencontre M. Latil, collectionneur toulonnais, qui lui achètera beaucoup de toiles. Il forme à cette époque le « Groupe du Poteau » : Louis-Mathieu accompagné de M. Tournière, Raoul Bataillard, Léonce Guerre, l’abbé Cabasson, Léon Mouche, Ernest Rouvier, Eichacker, Louis Audibert, Berthet, Lombard.
En 1916, Louis-Mathieu abondonne le bleu profond et le nabisme. Il commence à cerner de noir. Albert Marquet fait plusieurs séjours à Marseille où il possède un atelier quai de Rive-Neuve et Verdilhan le rencontre.
Le 6 mars 1919 il épouse Hélène Casile, fille du peintre. Il va alors peindre beaucoup plus de paysages : Lascours, Roquevaire chez M. le curé Cabasson, Toulon, Sanary, Cassis, Aix en Provence.
Puis la conscration. Du 22 octobre au 15 décembre 1922, Verdilhan expose à Paris à « La Licorne ». Il succède à Rouault grâce à Bourdelle. En 1923, il expose à New York dans la Galerie Kraushaar. En 1925, il décore le pavillon de la Provence à l’exposition des Arts Décoratifs. En 1926, Bourdelle lui fait obtenir un panneau décoratif pour l’Opéra de Marseille.
Mais Verdilhan est malade, à la fois tuberculeux et cancéreux. Il est recueilli à la Pomme, près de Marseille, chez le Dr Simon. Il meurt le 15 novembre 1928. Peignant ses dernières toiles, il disait à sa femme : « Je n’y mettrai plus rien et il y aura tout ! »